Les opérations de mise à jour et de révision des listes électorales ont été lancées un an avant l’échéance des législatives, fixées à août 2017. Les municipales, les premières depuis l’adoption du multipartisme, devraient suivre l’année suivante. Seule inconnue à ce stade : la tête de liste et le numéro deux des candidatures du MPLA, parti au pouvoir, qui seront, en cas de victoire, le président et le vice-président de la République du prochain mandat. Le président José Eduardo dos Santos peut encore légalement se présenter, la Constitution adoptée en 2010 ayant initié un nouveau cycle institutionnel. Un certain suspense demeure, cependant, dos Santos ayant déclaré en 2015 qu’il quitterait la vie politique en 2018. Se présentera-t-il en 2017 pour se retirer l’année suivante, au profit de son vice-président ? C’est la question que beaucoup se posent en Angola. Quant à ce dernier, le choix semble fait : Joao Lourenço, actuel ministre de la Défense, et ancien secrétaire général du MPLA, a été désigné vice-président du Parti au congrès d’août dernier. Cela lui ouvrirait la voie pour la vice-présidence de la République. L’actuel locataire à ce poste, Manuel Vicente, n’aurait plus les faveurs du chef de l’État.