Deux jours avant la fin de l’année 2014, le député républicain Steve Scalise de la Louisiane – numéro trois des Républicains à la Chambre de Représentants, a confirmé qu’il y a quelques années il avait fait un discours devant un groupe de « white supremacists » (racistes blancs) peu avant que le parti Républicain ne prenne le contrôle des deux chambres du Congrès.
Les démocrates ont vite demandé sa démission, mais, bien évidemment, sans effet. Pour Scalise, le pire est arrivé lorsqu’il a été avéré que le groupe auquel il s’était adressé, « The European-American Unity and Right Organization », avait été fondé par David Duke, un ancien dirigeant du Ku Klux Klan (KKK). L’organisation appelée de l’Unité et du Droit, qui avait été classée parmi les groupes incitant à la haine à l’époque du KKK, se consacre maintenant à servir de véhicule pour faire la publicité des écrits et ldes livres de M. Duke. Pour les futures campagnes électorales des Républicains, ce n’est pas un cadeau au moment où ils essaient de faire table rase du passé de M. Scalise. La question est désormais : « Combien un groupe doit-il être indécent pour qu’on cesse de l’inviter à s’exprimer… » et diffuser des idées racistes qu’on croyait révolues ?