Le philosophe des causes otaniennes et sionistes, l’ineffable Bernard-Henri Lévy a débarqué de nuit vendredi à Tunis pour, a-t-il dit, discuter avec des intellectuels libyens en exil en Tunisie de la situation dans leur pays. S’il voulait passer inaperçu, c’était raté : dès son embarquement à Paris, BHL a été signalé par des militants tunisiens. À l’aéroport de Tunis, il a été accueilli par des tonitruants « Dégage ! ». Il a été exfiltré par une porte dérobée sous bonne escorte d’unités d’élite de la police dépêchée…
Deux questions se posent concernant ce malvenu. La première est de savoir qui a invité ce triste sire en Tunisie ? La deuxième est la suivante : pourquoi a-t-il choisi la terre tunisienne pour discuter avec des Libyens en exil, chassés de leur pays par ces mêmes milices islamistes et terroristes que le promoteur de l’agression otanienne contre Kadhafi avait présentées comme les parangons de la démocratie et de la liberté en Libye ? Porte-t-il dans ses papiers de comploteur et d’intrigant international un projet d’alliance entre les islamistes tunisiens de Rached Ghannouchi et les milices islamistes libyennes de Abdelhakim Belhadj – réputés « modérés et raisonnables » dans les coulisses du pouvoir à Paris ?
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Il faut se méfier comme de la peste de cet individu, qui est en train de faire son beurre sur le malheur des peuples arabes, au grand profit de l’establishment sioniste, dont il n’est que le sous-traitant empressé. Il lui sera difficile de masquer ses échecs littéraires : un film médiocre et une pièce de théâtre insipide retirés prématurément de l’affiche faute de public, par un affichage international dans un pays qui abhorre tout autant le sionisme que les « nouveaux philosophes » complices du génocide rampant organisé par l’extrême droite israélienne contre les Palestiniens. Les Tunisiens ne manqueront sans doute pas de lui réserver l’accueil qu’il mérite, à la hauteur de son indignité, tout en demandant des comptes à ses hôtes qui en l’invitant auront fait plus qu’un crime, une faute politique.