La France pourrait renforcer son dispositif anti-djihadiste au Sahel et l’étendre à la lutte contre Boko Haram grâce au désengagement progressif de Centrafrique, a déclaré à l’AFP un responsable de l’armée française. Une tendance attestée par le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Jean-Pierre Bosser, confirmant en partie des informations du quotidien Le Figaro qui évoquait, le 21 octobre, un renforcement du dispositif militaire français dans la région. Il faut en effet inclure la menace représentée par Boko Haram. Le renforcement des effectifs pourrait atteindre 4 000 soldats. Cependant, cela ne passera pas nécessairement par l’envoi de nouvelles troupes mais par la réduction progressive des militaires français de l’opération Sangaris en Centrafrique, qui compte actuellement 2 000 hommes. Selon un responsable de la Défense à Paris cité par l’AFP, la menace de Boko Haram est prise « très au sérieux par les pays riverains du lac Tchad » Niger, Tchad et Cameroun, trois proches partenaires de la France. Un sommet sur la sécurité dans la région et notamment sur Boko Haram, dans la continuité de celle organisée à Paris et puis à Londres, est prévu à Dakar le 15 et 16 décembre prochain. Le ministre français de la Défense, Yves Le Drian, a entrepris une tournée dans la région afin de préciser les contours du sommet de la capitale sénégalaise.
Paris contre Boko Haram
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