Des milliers de défenseurs de l’environnement et de représentants de gouvernement participent à la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées d’extinction (Cites), qui s’est ouverte le 24 septembre à Johannesburg et qui s’achèvera le 5 octobre. Cinq cents espèces sont menacées, malgré les nombreuses alertes lancées par le Cites, qui se réunit tous les trois ans pour faire le bilan des mesures prises pour réglementer le commerce d’animaux et des plantes.
Le braconnage des éléphants, rhinocéros et autres pangolins, alimenté notamment par la demande de l’Asie, devrait dominer les débats, ouverts par le président sud-africain Jacob Zuma. La Cites est un accord international destiné à protéger la faune et la flore menacées par la surexploitation commerciale. Ce traité, signé par 182 pays plus l’Union européenne, est entré en vigueur en 1975. Il est censé protéger 5 600 espèces animales et 30 000 plantes. Le consensus a d’ores et déjà été rompu par quatre pays d’Afrique australe, le Zimbabwe en tête, qui ont critiqué les ONG occidentales accusées de dicter aux pays africains comment gérer leurs ressources.