La duperie des Casques Blancs et au delà : tout ce que vous voulez savoir sur cette supercherie humanitaire
L’Oscar remis aux Casques Blancs syriens, par Hollywood, est une duperie orchestrée dans le cadre de la propagande occidentale contre le régime syrien. Le soutien financier et l’écho médiatique dont ils bénéficient cachent leurs liens avec al-Qaeda et ses groupes armés en Syrie. Qui sont ces « sauveteurs » adulés par l’Occident ? Certains sites internet progressistes, américains particulièrement, ont enquêté et enquêtent en permanence sur cet instrument de propagande très efficace. Des informations – ou contre-informations – rarement accessibles au public français, qui permettent de démystifier cette escroquerie politique et de mieux comprendre l’étendue du réseau qui les soutient. Ci-dessous articles publiés par « Moon of Alabama », « Counterpunch » et « Le Salon beige » ainsi que des liens et la liste des 101 organisations de destabilisation dans le monde financées par le milliardaire américain George Soros.
https://www.moonofalabama.org/
Hollywood n’est qu’une fiction. Comme les films, description fictive d’une réalité fictive qui n’existe que dans la tête des auteurs de scripts, des producteurs et des spectateurs généralement crédibles. (Mais il m’arrive d’aimer certains films).
Hollywood n’a jamais hésité à plagier. Chaque idée, chaque histoire de combine cinématographique qui fait un tabac quelque part – et devient ainsi un générateur potentiel d’argent – sera copié encore et encore. Chaque succès a son remake. Et un autre encore.
En 2015, le présentateur, sponsor de la franchise Miss Univers, « a mal lu » le nom de la gagnante. Il annonçait « Columbia » alors que la lauréate était « Philippines ». Après quelques secondes, il rectifiait de lui-même. Cette « erreur » apporta un regain d’intérêt dans les médias – et une valeur financière ajoutée – pour la gagnante.
L’ « Academy of Motion Picture Arts and Sciences », l’organisation américaine de marketing et de lobby des cinéastes, a distribué quelques prix truqués pour promouvoir des films spécifiques ou des personnes dans le business du cinéma. La cérémonie du prix académique est un événement plutôt ennuyeux, mais il reçoit l’attention de nombre de publicistes et médias (et génère donc un tas de revenus publicitaires).
Pour ajouter de la valeur, cette année, l’événement a plagié l’idée des promoteurs de Miss Univers. L’un des animateurs a fait une soit disant erreur dans l’annonce du film gagnant dans une certaine catégorie, puis s’est repris pour annoncer le « vrai » gagnant. C’était autant une « erreur », que le dernier film d’Hollywood était une description de la « vraie vie ». Ceux qui n’ont pas de mémoire ce sont déchainés, comme voulu, tandis que les initiés ont baillé. « Oh, encore cette manipulation lourdingue ! »
L’un des prix, cette année, a été attribué à un « faux documentaire » sur un « faux groupe de sauveteur » qui fait et distribue des fausses vidéos, des photos mises en scène et des fausses victimes de la guerre en Syrie (fake videos, staged photos, fake victims, al-Qaeda propaganda sidekicks, al-Qaeda propaganda sidekicks). Ces acolytes de la propagande d’al-Qaeda, les « Casques Blancs », sont une opération britannique de désinformation, financée pour plus de 100 millions de dollars par les contribuables américains et britanniques. Sa mission est, globalement, de convaincre le public « occidental » que la guerre en Syrie est justifiée par la « cruauté du gouvernement syrien » que les manipulateurs visent à imprimer dans le cerveau de leurs consommateurs.
Hollywood n’a jamais hésité à prendre l’argent du gouvernement pour promouvoir la guerre contre tel ou tel pays ou « ennemi ». Le bureau de liaison du Pentagone à Hollywood finance un grand nombre de films. Si on a besoin de quelques tanks et soldats, le Pentagone fournira, gratuitement, les accessoires, des vrais tanks et des vrais soldats, à condition, bien sûr, de pouvoir lire et « corriger » le scénario à sa guise. Les cinéastes de « Top Gun » ont besoin d’avions, de transporteurs aériens et d’un tas d’explosifs ? Absolument aucun problème et sans frais pour les producteurs ! En échange, le bureau de recrutement militaire sera prêt à piéger les spectateurs à la sortie des cinémas. Et le gouvernement fournira volontiers les fonds pour plus encore d’avions inutiles.
Un Prix académique renforce le message porté par une production et donne aux gens derrière le message une valeur ajoutée. Les sociétés de marketing qui créent et entretiennent les « Casques Blancs » recevront certainement quelques millions de plus pour la promotion de leur Oscar.
Hollywood n’est qu’une imposture. On se « trompe » sur le nom du vrai gagnant et on attribue un Oscar à al-Qaeda. « Pas de mal à ça ! », diront-ils, sans aucun doute. Sauf pour le peuple de Syrie. Pour lui, destructions et mort promues par le peuple bling-bling de Los Angeles, sont biens réels.
(Traduction Christine Abdelkrim-Delanne)
Casques « blancs » ou « gris » ?
Par Jan Oberg
https://www.counterpunch.org/2016/11/04/just-how-gray-are-the-white-helmets-of-syria/
Alors que des milliers d’organisations humanitaires dans le monde luttent avec acharnement contre la diminution des aides gouvernementales et publiques, l’une d’elles a réussi à obtenir un montant surprenant de financement par les gouvernements occidentaux, dans un délai étonnamment court, et a gagné une attention exceptionnelle des grands médias internationaux et des élites politiques : La Défense syrienne civile ou Casques Blancs.
Leur nom, bien sûr nous fera penser aux Casques Bleus de l’ONU et le blanc est la couleur de ceux qui doivent être protégés lorsqu’ils sont en danger – la couleur de l’innocence. Ils ont utilisé le nom d’une organisation argentine de secours qui a existé pendant de nombreuses années.
Les DCS ou Casques Blancs affichent près de 3000 sauveteurs qui travailleraient dans des zones très dangereuses, les territoires syriens contrôlés par les rebelles, et affirment qu’il ont, en trois ans, sauvé près de 70 000 vies selon leur compte Twitter (soit 65 par jour).
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas une organisation syrienne car la Syrie a sa propre organisation, incidemment appelé aussi Défense civile syrienne, créée en 1953 et enregistrée par l’International Civil Defense Organisation, depuis 1972. Les Casques Blancs dispose d’un budget annuel de 30 millions de dollars et bénéficient d’un soutien global de plus de $100 millions. L’organisation opère exclusivement dans les zones de combat contre le gouvernement syrien et l’armée arabe syrienne.
Sur la page d’information des Casques Blancs, on peut lire que « le financement de l’ aide humanitaire vient de budgets d’aide du Japon, du Danemark, de la Hollande, du Royaume uni et des États-Unis. »
D’autres organisations civiles et humanitaires en Syrie n’ont pas autant de chance. Avez-vous entendu parler du Croissant rouge syrien et de son travail ? Probablement pas. Combien, peu ou prou, ont-ils reçu des gouvernements occidentaux préoccupés par l’humanitaire ? Et en général, les organisations civiles en Syrie – Femmes, paix, droits humains, culture, etc – n’ont certainement pas reçu $100 millions en quelques années et aucune n’a droit à autant d’écho dans les médias que les Casques Blancs.
Les Casques Blancs ont été créés en 2013 par James Le Mesurier qui semble avoir tenté sa chance dans « tout-partout », y compris dans les zones grises des forces spéciales et du renseignement, dans absolument toutes les guerres de l’OTAN, en Yougoslavie particulièrement. Il créa plus tard une fondation en Hollande pour réunir des fonds. Voici ce qu’en dit Scott Ritter, un ancien officier du renseignement du Corps des Marines américains, et inspecteur des armes en Irak qui possède une connaissance énorme du Moyen-Orient :
« La naissance organisationnelle des Casques Blancs peut être située à la réunion de mars 2013 à Istanbul, entre l’officier britannique à la retraite, James Le Mesurier – qui avait l’expérience du monde glauque des sociétés privées de sécurité et de la confluence trouble entre les opérations de sécurité nationale et de renseignement, et la connaissance des organisations internationales, des représentants du Conseil national syrien (CNS) et de la société du Croissant rouge qatari. Peu avant, le siège de la Syrie à la Ligne arabe avait été attribué au CNS, lors d’une réunion de la Ligue au Qatar.
Au cours de cette réunion, le CNS a accepté le siège et la Ligue arabe a autorisé les États membres à apporter un soutien actif, y compris en armes et munitions aux rebelles syriens. Les Qataris, opérant via le CNS, aidèrent Le Mesurier à réunir une mise de fonds initiale de $300 000 apportés par le Japon, les États-Unis et le Royaume uni, pour une session de sept jours d’entrainement et d’équipement d’une unité de 25 sauveteurs, recrutés par le CNS, pour une mission dans les soi-disant « zones libérées » de Syrie. Le CNS désigna deux activistes syriens, Raed Saleh et Farouq Habib, pour aider Le Mesurier dans sa mission. »
Le groupe, comme on le verra ci-après, est considéré par tous les médias occidentaux comme au-dessus de toute controverse. Cependant, il existe suffisamment de documentation pour justifier la prudence.
Si vous lisez des rapports sur les Casques Blancs et que l’auteur ne mentionne pas que la véritable identité de ce groupe est discutée et que ses fonctions sont controversées, vous pouvez être certain que vous perdez votre temps avec quelqu’un qui est, au mieux, politiquement incroyablement naïf ou candide. Les Casques Blancs sont, définitivement, une ONG controversée – en même temps qu’il est difficile de comprendre clairement ce qu’ils sont en réalité. Et tant que l’on ne connaîtra pas sa véritable image, on doit rester prudent et ne pas prendre les informations au pied de la lettre.
Un double objectif ?
Certains observateurs tirent la conclusion que les Casques Blancs – la Défense civile syrienne – sont de bons gars qui sauvent des tas de gens, des enfants en particulier. En face, on dit qu’ils font partie de groupes terroristes, qu’ils renseignent les gouvernements occidentaux, que ceux qui les soutiennent financent la propagande politique en leur nom et qu’ils ne sont que des exécutants – des assassins à visage humain.
Doivent-ils forcément être l’un ou l’autre ? Hypothèse alternative : ils pourraient être une organisation à double objectif. Ils affirment être des volontaires syriens ordinaires qui se sont réunis autour de l’idée de sauver des vies et qui sont sincèrement altruistes, « des boulangers, tailleurs, ingénieurs, pharmaciens, peintres, charpentiers, étudiants et autres, les Casques Blancs sont des volontaires de tous les secteurs de la vie ». C’est peut-être vrai pour certains, voire une majorité.
Cela n’empêche pas que d’autres éléments – et non des moindres, ceux qui opèrent hors de la Syrie, comme les fondations, les sociétés de relations publiques et de marketing, les bureaux de change, l’OTAN et ONGs qui sont impliqués avec des objectifs moins nobles de promotion de la guerre.
Principales organisations du réseau des Casques Blancs
En tête, deux organisations financées, entre autres, par le milliardaire américain George Soros
– Purpose : Une compagnie de création de mouvements sociaux et de Relations publiques dont l’objectif est de changer le monde, cofondée par Jeremy Heimans qui a commencé sa carrière comme consultant en stratégie à la McKinsey&Company. Il est aussi cofondateur d’Avaaz.
– Avaaz : Signifie chant ou voix dans plusieurs langues. L’organisation est présentée comme une plateforme de pétitions pour des causes « bonnes/progressistes ». Avaaz aurait quelque 43 millions de membres dans le monde, ce qui en fait l’ONG la plus importante internationalement. Avaaz a aussi créé Purpose.com. (lire Jeremy Heimans dans Forbes sur son background et sur ce que font les deux organisations). Avaaz est très active sur la question de la création d’une zone d’exclusivité aérienne en Syrie dont on peut lire dans une pétition sur son site : « Lançons un appel international retentissant à Obama et autres dirigeants pour se dresser contre Poutine et la terreur d’Assad. Cela pourrait être notre dernière et meilleure chance d’aider à mettre fin à ce crime de masse d’enfants sans défenses. Ajouter votre nom ! » (…)
Selon John Tye, ancien haut fonctionnaire du Département d’État et directeur de campagne d’Avaaz, l’organisation enregistrerait 54000 membres en Syrie qui soutiendraient sa « Campagne syrienne ».
Liens :
The Syrian Civil Defence – The White Helmets
Sur la page d’accueil, on vous demande de signer un appel pour la mise en place d’une zone d’exclusivité aérienne (ce qui est une violation de la loi internationale).
Wikipedia’s entry about the White Helmets
Syria Civil Defence on Facebook
Netflix
Official Trailer about White Helmets
Dutch foundation supporting the White Helmets
D’après son site internet, cette organisation transfert des fonds gouvernementaux aux Casques Blancs. « La Défense civile syrienne reçoit des fonds (via les organisations Mayday, rescue et Chemonics) des gouvernements britannique, hollandais, danois, allemand, japonais et américain »
Une entreprise internationale américaine de développement par laquelle transfèrent des fonds publics.
White Helmets themselves campaigning for the 2016 or 2017 Nobel Peace Prize
Quelques Medias et articles qui promeuvent les Casques Blancs sans se poser de question :
Le Time
How the White Helmets are being hunted in a devastated Aleppo
Le Time
The Economist
The rise of Syria’s White Helmets
Un film du journaliste danois Nagieb Khaja présenté par al-Jazeera dans lequel au bout de 30’, on comprend que les Casques Blancs ont sauvé plus de 56000 vies « depuis le début de la guerre en 2011 » bien qu’ils aient été créés en 2013.
The Nobel Peace Prize must go to the White Helmets
The Guardian view on the Nobel peace prize: give it to Syria’s White Helmets – Editorial
Syria’s White Helmets nominated for Nobel Peace Prize
The White Helmets get the Right Livelihood Award
The Right Livelihood’s motivation – almost a copy of the White Helmets’ own story
Les faux « casques blancs » syriens dénoncés à l’ONU par la Russie
(Source : https://www.lesalonbeige.fr/les-faux-casques-blancs-syriens-denonces-a-lonu-par-la-russie/ )
« Article de Stratediplo, où l’on retrouve à la manoeuvre la perfide Albion et l’infâme Soros, et l’administration du POTUS descendant… et où l’on déplore la passivité déplorable de l’Argentine… Quant à la France occupée par le régime Hollande, pas de commentaire…
Le 17 janvier 2017, la Russie s’est résolue à demander à l’ONU de dénoncer les nombreux abus commis par les faux casques blancs.
Cette officine de propagande de la coalition islamo-atlantique contre la Syrie est financée à 50% par le gouvernement anglais et à 29% par le gouvernement étatsunien (d’après les déclarations de ces deux gouvernements) ; un autre contributeur est George Soros, dont l’organisation états-unienne Purpose possède le domaine internet whitehelmets.org. Elle a été promue à la célébrité par les agences de presse de l’OTAN (AP, AFP et Reuters) le 30 septembre 2015, lorsque ces faux casques blancs se sont (un peu trop) empressés de publier des témoignages et « preuves » vidéographiques de l’indiscrimination des bombardements que l’aviation russe allait lancer quelques heures plus tard. Outre son usurpation de l’appellation White Helmets, elle a aussi été présentée mensongèrement comme la défense civile syrienne (reconnue par l’ONU, l’OMS, le CICR et l’Organisation Internationale de Protection Civile), puis comme une branche « humanitaire » de la milice prétendue modérée d’Al-Qaïda en Syrie rebaptisée Front Al-Nosra puis Fatah Al-Cham, même si ses membres se filment parfois en flagrant délit de défaut d’humanitarisme, pour ne pas dire de terrorisme, lors d’exécutions arbitraires par exemple, comme l’ont montré les enquêtes approfondies de la journaliste Vanessa Beeley.
Recommandée au comité Nobel par l’essentiel des groupes de pression para-gouvernementaux des membres de l’OTAN, sujet d’un film étatsunien diffusé dans le monde entier par Netflix, auteur d’une campagne de communication lacrymale (« le petit garçon sur le siège orange ») conçue pour exploiter le sentiment de culpabilité européen engendré par la photographie du petit kurde syrien mort sur la côte turque après avoir été chassé de Kobané par les bombardements turcs, cette officine de propagande a été reçue officiellement par le président de la république français le 9 octobre 2016.
Le 20 septembre 2016 cette officine a produit presque en direct des images du convoi humanitaire brûlé, comme annoncé quelques jours plus tôt, par la guérilla islamiste occupant Alep-Est, et a accusé l’aviation russe de l’avoir bombardé (contre toute apparence), cherchant manifestement à détourner l’attention du bombardement de l’armée syrienne par l’aviation étatsunienne le 17 septembre.
Plus récemment, le 2 janvier 2017, les faux casques blancs ont revendiqué (par la « déclaration de Ouadi Barada »), avec quatre autres mouvements de la guérilla islamiste, la coupure et l’empoisonnement, depuis le 22 décembre 2016, de l’eau de la Barada qui approvisionnait plus de cinq millions de Damascènes, ce que l’ONU a bien qualifié de crime de guerre même si elle n’en a pas nommé les auteurs.
L’obligation pour la Russie d’intervenir elle-même auprès de l’ONU découle du constat selon lequel l’Argentine a délibérément choisi de ne pas dénoncer l’usurpation de sa bannière, sur laquelle on a attiré l’attention de deux ministres successifs des affaires étrangères, le 1er octobre 2015 et le 23 août 2016.
Car le 30 septembre 2015 Stéphane Dujarric de la Rivière, porte-parole du Secrétaire Général, abusé par les mensonges des faux casques blancs, avait accusé la Russie d’homicides de civils en Syrie, puis quelques heures plus tard son adjoint Farhan Haq avait démenti l’information et expliqué que l’ONU avait été intoxiquée par les White Helmets. Or depuis la résolution 49/139 du 20 décembre 1994, les Nations Unies appellent ainsi, et exclusivement, la commission Cascos Blancos du gouvernement argentin. Aussi dès le lendemain 1er octobre 2015, faute de réaction officielle argentine, un professeur de politique internationale attira l’attention du ministre des Affaires Etrangères argentin Hector Timerman, autorité de tutelle des véritables Cascos Blancos. On se rappellera qu’en dépit d’un discours qui se voulait « anti-impérialiste » la présidente Cristina Fernandez-Kirchner avait dicté au gouvernement argentin une position pro-étatsunienne et anti-russe, et qu’en deux ans au Conseil de Sécurité l’Argentine vota au moins par deux fois des résolutions majeures contre la Russie, en l’occurrence au sujet du referendum criméen, et sous un prétexte fallacieux. Début octobre on publia des articles dénonçant l’imposture des faux casques blancs, qui n’entraînèrent aucune réaction argentine.
Cependant l’Assemblée Générale de l’ONU, par sa résolution 70/105 du 10 décembre 2015, renouvela, comme chaque année depuis vingt ans, sa reconnaissance et son soutien aux vrais Cascos Blancos argentins, nommés White Helmets dans les résolutions en anglais.
Le 23 août 2016, en raison de l’inflation de la propagande atlantique en faveur de l’attribution du prix Nobel de la paix aux faux casques blancs, le même expert attira l’attention de la ministre des Affaires Etrangères argentine Susana Malcorra, peut-être moins incompétente que son prédécesseur (et plus au courant du fonctionnement de l’ONU) mais alors activement engagée dans sa candidature à la succession à Ban Ki-Moon au poste de Secrétaire Général. Le résultat fut le même, le gouvernement argentin de Mauricio Macri ayant donc décidé, comme son prédécesseur, de prêter la crédibilité des véritables Casques Blancs (pourtant à ce moment-là engagés au Liban pour alléger les souffrances des Syriens) aux faux, contribuant ainsi à la propagande de la coalition islamo-atlantique anti-syrienne.
C’est en raison de la couverture argentine de cette imposture des faux casques blancs, et de la gravité des calomnies proférées par ceux-ci (en usurpant la crédibilité des vrais) contre le gouvernement russe, que le ministre des Affaires Etrangères Sergueï Lavrov a été contraint de demander à l’ONU de dénoncer ces mensonges.
Lien : Les 101 organisations directement subventionnées par le milliardaire George Soros :
https://www.distract101.com/2016/11/list-of-organizations-funded-by-george-soros33/
Dossier et traductions par Christine Abdelkrim-Delanne
Légendes :
– Une équipe de sauveteurs des Casques blancs en action fimlée
– Le réalisateur Orlando von Einsiedel et la productrice Joanna Natasegara