Lorsque, finalement, TulsiGabbard a admis avoir rencontré le Dr Bashar Al-Assad à Damas, nous sommes devenus libres de dire ce que nous savons de son voyage.
Au début, nous avons respecté ses efforts délibérés pour masquer le fait qu’elle a rencontré le Président.
Mais, elle a également rencontré le président élu Trump qui lui a dit qu’il voulait qu’elle livre un message.
Le premier message était que le Dr Assad n’avait rien à craindre des États-Unis. Les États-Unis ne feront pas appel à un parti pour changer les gouvernements.
C’est pourquoi Boris Johnson, le ministre des Affaires étrangères du Royaume Uni, vient de déclarer que l’Angleterre n’avait pas d’objection à ce que le Dr Assad se présente de nouveau au poste de président.
Laissons de côté le fait que nous ne nous soucions pas des opinions d’un certain aristocrate limey ou élitiste, nous nous soucions des violations constantes du droit international par le Royaume-Uni en facilitant le terrorisme. En tout cas, Donald Trump a transmis son message avec succès au Dr Assad.
Le deuxième message a trait à la volonté de Trump d’aider le gouvernement syrien à contrôler l’exode des réfugiés en établissant une « zone sûre » pour les Syriens dans les zones contrôlées soit par l’armée syrienne, soit par l’armée de l’air russe. J’ai été informé que le Dr Assad a accepté ce type d’ingérence bénigne dans la mesure où il a été coordonné avec le gouvernement syrien.
Le troisième message qu’elle a transmis à M. Assad était que les États-Unis s’efforçaient d’effacer tous les vestiges d’ISIS et d’Alqaeda et qu’ils le feraient en coordination avec la Russie et le gouvernement syrien.
TulsiGabbard a pris la peine d’obtenir la permission syrienne d’entrer dans la SAR et, ainsi, est entrée légalement et correctement.
Ziad Fadel | 27 janvier 2017 | Syrianperspective
Source: https://www.comite-valmy.org/spip.php?article8180