Le militant progressiste demande à son ami la raparation d’une injustice
Le professeur de linguistique de renommée internationale pour ses compétences, et, également pour ses prises de position politiques progressistes a écrit au président vénézuélien dont il est un fervent soutien depuis longtemps, pour lui demander de « corriger une injustice ». Il s’agit de Maria Lourdes Afiuni, 48 ans, détenue depuis décembre 2009 et, actuellement, aux arrêts domiciliaires, à Caracas pour avoir accordé une caution à Eligio Cedeño, homme d’affaires et banquier lié à l’opposition. Il avait été accusé d’avoir fraudé les contrôles de devises et s’était enfui aux États-Unis. Maria Lourdes Afiuni a été détenue pendant deux ans à la prison de femmes de Los Teques où on peut imaginer le sort que lui ont réservé les détenues. Noam Chomsky s’était déjà adressé au président Chavez concernant les souffrances physiques subies par la juge en prison, et aujourd’hui, enfermée dans sa maison, interdite de tout contact avec l’extérieur. « Après plus de deux ans en prison, il n’y a aucune garantie d’un procès équitable. Je suis convaincu que la juge Afiuni a souffert assez et devrait être libéré, » écrit Noam Chomsky. Il a cependant tenu à se démarquer de ceux qui voudrait faire du cas Afiuni un argument contre le régime d’Hugo Chavez et a dénoncé les médias qui ont largement couvert l’affaire dans ce sens, « parce que c’est un ennemi officiel (des États-Unis), » a-t-il tenu à préciser.