C’est dans son rapport annuel sur les droits de l’homme dans le monde. La publication de ce document vient à point nommé comme une réponse cinglante à ceux qui font feu de tout bois pour s’attaquer à l’Algérie. (Revue de presse)
Dans son rapport annuel relatif aux droits de l’homme dans le monde pour l’année 2017, le Département d’Etat américain a mis au-devant de la scène le rôle qu’a joué l’Algérie pour promouvoir les droits de l’homme. Le document américain a ainsi mis en avant, «le respect de l’intégrité des personnes et des libertés individuelles en Algérie».
Dans son rapport, le Département d’Etat ne manquera pas de souligner «les mesures prises par le gouvernement pour promouvoir les droits de l’homme, n’enregistrant aucune privation arbitraire de la vie ou de crimes pour des motifs politiques». Le même rapport note qu’il n’a constaté aucune disparition ou condamnation pour torture durant la période considérée. La publication de ce document vient à point nommé comme une réponse cinglante à ceux qui font feu de tout bois pour s’attaquer à l’Algérie. On ne peut pas accuser le Département d’Etat de partialité envers l’Algérie? Le Département d’Etat américain (DEA) atteste et rappelle que «la loi algérienne interdit la torture et prévoit des peines d’emprisonnement allant de 10 à 20 ans pour les agents publics reconnus coupables de torture». Le DEA s’est également intéressé dans son rapport sur «les conditions dans les prisons et les centres de détention». Dans ce contexte, le rapport commis par le DEA soulève qu’«il n’y a aucune préoccupation en matière de droits de l’homme.
Le gouvernement a en effet consacré des centres de détention spécifiques aux prisonniers âgés de moins de 27 ans». Affirmant que «la surveillance indépendante des prisons est assurée en Algérie». A ce propos, on rappelle que «le gouvernement a autorisé le Comité international de la Croix-Rouge et des observateurs locaux des droits de l’homme à visiter les prisons et les centres de détention où les conditions carcérales sont conformes aux normes internationales».
De même que le Département d’Etat américain tiendra compte de la création d’un bureau chargé des droits de l’homme auprès de la Dgsn et dont l’une des missions qui lui sont assignées est l’amélioration des conditions de détention. C’est sur ce même élan que le rapport qui a été présenté par le secrétaire d’Etat par intérim, John Sullivan, soutient que «les libertés individuelles, y compris la liberté d’expression et celle de la presse, sont garanties en Algérie», notant entre autres que «la Constitution respecte la liberté de la presse, sachant que les débats publics et les critiques des médias à l’égard du gouvernement, sont largement répandues et sont tolérées». Idem, le Département d’Etat américain commente que «la Constitution prévoit aux citoyens la possibilité de choisir leur gouvernement lors d’élections libres, périodiques et équitables, au suffrage universel et égal et au scrutin secret».
Ce fut également l’occasion pour le Département d’Etat américain de s’intéresser à la révision de la Constitution en 2016, pour mettre en exergue la limitation des mandats présidentiels à deux exercices et de revenir sur «le constat établi par les observateurs internationaux des élections législatives de 2017». A ce propos, le Département d’Etat américain reconnaît «l’organisation réussie de ce scrutin au cours de la période couverte par le rapport, les ONG et les groupes locaux de défense de droits humains en Algérie qui ont continué leurs activités en toute liberté». Concernant les réfugiés, le DEA constate «la protection apportée par l’Algérie aux milliers de réfugiés sahraouis», indiquant que «le gouvernement algérien a augmenté son soutien aux Sahraouis pour parer aux conséquences de la baisse de l’aide des donateurs internationaux».
A ce même chapitre, le DEA ne manquera pas d’observer que «l’Algérie offre une protection contre l’expulsion des réfugiés, menacés dans leur pays d’origine», soulevant que «les observateurs internationaux ont reconnu que l’Algérie et depuis le début des violences au Mali en 2012, a su faire face à des flux de migrants incompatibles avec les mouvements migratoires traditionnels».
L’Expression
https://www.lexpressiondz.com/actualite/291057-le-departement-d-etat-us-encense-l-algerie.html