Selon l’agence Reuters, la filiale brésilienne du distributeur tricolore Carrefour affirme faire l’objet d’une enquête pour corruption relative à ses activités. Cette information intervient au moment même où les relations franco-brésiliennes traversent une tempête sans précédent alimentée par les déclarations du président brésilien Jair Borsonaro qui a accusé Emmanuel Macron de « néo-colonialisme » à propos de ses déclarations à propos des incendies monstres qui ravagent la forêt amazonienne. Notons que jusqu’ici, la justice française a toujours accusé une fin de non-recevoir aux demandes des juges d’instructions brésiliens.
La filiale brésilienne du groupe français Carrefour SA a reconnu dans un rapport divulgué le jeudi 22 août faire l’objet d’une enquête de corruption relative à ses activités.
Dans ce rapport, Carrefour Brésil fait mention des informations parues dans les médias «concernant la possible implication des employés de la société dans le paiement d’avantages indus à certaines autorités» relative à l’exploitation d’un magasin à Sao Paulo et à son siège «sans permis d’exploitation».
Le groupe a confirmé les enquêtes menées par les «autorités compétentes» et a déclaré qu’il collaborera avec elles et mènera une enquête interne. Dans le même rapport, Carrefour Brésil déclare être en conformité avec la «législation brésilienne sur la lutte contre la corruption et la subornation».
Rapport par Tatiana Bautzer – SAO PAULO, 22 août