Les données sur les victimes présumées parmi les civils syriens causées par les raids aériens russes en Syrie sont apparues dans les médias avant même le début de leur première mission de combat, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
Mais le chef d’Etat russe s’est dit prêt à de telles «attaques informationnelles» prétendant que la population civile souffre. Cependant, la Russie ne laisse pas ces provocations sans réponse : «Néanmoins, cela ne signifie pas que nous ne devons pas tendre l’oreille à de telles informations».
Pour le faire, la Russie établit des contacts entre ses services spéciaux, entre ses services et les services des Etats-Unis ainsi qu’entre les ministères de la Défense des deux pays.«Ce travail est en cours, j’espère qu’il aboutira à la création d’un mécanisme permanent», a fait savoir Vladimir Poutine en ajoutant qu’un tel centre a d’ores et déjà été créé à Bagdad par la Russie, la Syrie, l’Iran et l’Irak.
Pendant que les réseaux sociaux sont submergés de fausses photos de victimes, de désinformations et de données sans preuve sur ces victimes alléguées, le président russe souligne que «les autres pays portent des frappes sur le territoire syrien depuis déjà plus d’un an, sans résolution du Conseil de sécurité de l’ONU et sans demande appropriée de la part des autorités syriennes officielles».
Des dizaines de vidéos et de photos qui montreraient les conséquences des bombardements russes de zones d’habitation en Syrie ont été diffusées sur Internet avant même l’annonce de frappes contre Daech par Moscou.
RT Français
Légende : L’organisation américaine The White Helmets a récemment publié sur son compte Twitter une photo représentant une petite fille syrienne couverte de sang, prétendument blessée ainsi qu’un bon nombre de ses concitoyens au cours des frappes aériennes russes le 30 septembre. L’une d’elles a été reprise par le célèbre quotidien français l’Express. Ces photos ont été publiées le 25 septembre..