Le premier voyage officiel du président français à Luanda était à l’ordre du jour depuis la visite du président Dos Santos à Paris, en avril 2014. Il se réalisera finalement les 1er et 2 juillet, lors d’une tournée qui conduira François Hollande au Bénin – où son ami Lionel Zinsou vient de s’installer à la primature – et au Cameroun. Au menu de la visite en Angola : des entretiens sur des nombreux sujets internationaux d’intérêt commun, telle la situation dans la région des Grands Lacs, la sécurité dans les régions du Sahel et du lac Tchad, et bien sûr la Centrafrique, à propos de laquelle l’Angola s’est directement engagé à la demande de la France.
En tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, l’Angola est appelé à prendre position sur nombre de ces cas complexes, ainsi que sur les questions portant sur les changements climatiques qui sont actuellement au cœur de la diplomatie française.
Comme de coutume, le président français sera accompagné d’une importante délégation d’hommes d’affaires et de chefs d’entreprise. Pour l’Angola, la priorité, ce sont les investissements français dans les secteurs hors pétrole, afin de contribuer à la plus que jamais nécessaire diversification de l’économie. Le président français a décliné l’invitation à s’adresser au Parlement angolais, considérant que les discours prononcés en Afrique du Sud et au Sénégal, notamment, constituent des références toujours valables.