Jebali et consorts : des amateurs et des bouffons… aux ordres de l’étranger.
Dans un entretien téléphonique accordé à Shems FM aujourd’hui lundi 6 février 2012, Hamadi Jebali, Chef du gouvernement provisoire, a été interrogé sur la décision prise d’expulser l’ambassadeur syrien en Tunisie.
En réponse, M. Jebali a indiqué que cette décision constitue une expression forte du soutien apporté par l’État tunisien à la révolution syrienne et sa volonté de couper les liens avec le régime syrien, responsable d’une répression sanglante. Il a, en outre, répondu aux inquiétudes exprimées par l’animateur de la radio, concernant le sort des Tunisiens résidant en Syrie, en affirmant que « nos ressortissants dans ce pays seront protégés par Dieu le Tout Puissant » !
Rappelons que ce même illuminé, Hamadi Jebali, a stupéfait le 13 novembre dernier l’opinion publique tunisienne en déclarant à Sousse, en présence d’une représentante du mouvement palestinien Hamas, Houda Naïm : « Mes frères, vous vivez un moment historique, un moment divin, une nouvelle étape civilisationnelle dans un nouvel État si Dieu le veut, dans un sixième califat Inch Allah…»
Le comble de l’incompétence, et dans cette transe divine, le premier ministre, Hamadi Jebali et le président intérimaire Marzouki, n’ont pas eu le temps ni la patience d’étudier le dossier des relations bilatérales syro-tunisiennes avant de décider du renvoi de l’ambassadeur syrien à Tunis. Ils étaient trop pressés d’offrir un tel geste d’allégeance à leurs bienfaiteurs qataris quelques heures avant le vote du Conseil de sécurité de l’Onu. Il leur a échappé que la Syrie avait déjà retiré son ambassadeur depuis un an et personne n’a été nommé à sa place. Il n’y a qu’un chargé d’affaires par intérim qui a pris ses fonctions peu de temps après la révolution. Or, le communiqué publié sur la page officielle de la présidence de la République tunisienne le 4 février 2012, informe que la Tunisie a entrepris les formalités réglementaires et opérationnelles pour le renvoi de l’ambassadeur de Syrie et déclare sa non-reconnaissance du régime au pouvoir à Damas. Selon l’avocat tunisien Ouannes, cette décision hâtive représente un manque de professionnalisme et a été prise à des fins politiques. Une nouvelle que les autorités pourront prendre en compte pour accélérer les «procédures pratiques» engagées pour expulser «de Tunis» l’ambassadeur inexistant. !
Les internautes tunisiens se demandent si les nouveaux dirigeants « révolutionnaires », sont des amateurs, des bouffons ou aux ordres de l’étranger. Ou les trois à la fois.
Le meilleur commentaire aura été celui d’un internaute qui se présente comme « un diplomate français d’origine tunisienne » et qui écrit : « En 27 années de carrière je n’ai jamais vu une décision aussi brutale insensée et stupide…Il faut se méfier des névrosés et des fous, ce qui semblent être les caractéristiques de ce Marzouki et de la bande de ploucs qui sont au gouvernement. D’où sortent-ils; d’où viennent-ils ?