Le Collectif « Pas en notre nom » se saisit de l’occasion des législatives, comme il l’a fait lors des présidentielles et le fera en d’autres circonstances, pour interpeller les femmes et les hommes politiques français sur les questions d’ingérences et de souveraineté des peuples.
Les futurs élus qui constitueront le corps législatif de la Nation auront le rôle capital de guider et contrôler un exécutif qui ne peut être laissé libre comme lors du quinquennat précédent de concevoir et appliquer toute décision d’importance qui engage la paix dans le monde et la prospérité de notre peuple. L’implication récente de la France en Côte d’Ivoire, en Libye, en Syrie et dans d’autres pays se fait au nom d’une ingérence qui est dénuée de tout fondement juridique international. Elle a conduit d’une part à la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes, à la destruction de ressources pour ces pays et à des déplacements de millions de réfugiés. Elle a d’autre part ruiné le crédit de la France comme médiateur et promoteur de paix tout en infligeant une déformation flagrante aux règles du droit qui inscrit dans ses principes premiers celui du respect de la souveraineté des peuples.
La poursuite inconsidérée de buts sans rapport avec les intérêts de la nation française met le monde entier en péril. La récente déclaration du premier Ministre de Russie, Dimitry Medvedev, au Forum du droit international à Saint-Pétersbourg ce 17 mai d’un recours éventuel à l’arme nucléaire, en retour, pour contrer les interférences militaires dans les affaires intérieures de pays tiers en est le symptôme le plus aigu et donne la teneur de la menace d’un embrasement généralisé.
Le Collectif adressera également aux candidats et à leur représentation des questions d’ordre économique puisqu’une véritable guerre est menée de façon frontale par la finance internationale contre les États qui se sont progressivement délestés à son profit de tout pouvoir d’ajustement monétaire et d’endettement souverain. Il mettra à profit cette occasion pour les interroger quant à leur position sur le détournement du refus référendaire du peuple français du Traité de Constitution Européenne. L’approbation du traité de Lisbonne constitue un véritable acte de piraterie de la démocratie.
Le collectif « Pas en notre nom » est indépendant et non partisan. Il milite pour le règlement des conflits dans le cadre pacifique du droit international chèrement acquis au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Il récuse toute ingérence étrangère qui bafoue la souveraineté des peuples.
Le collectif « Pas en notre nom » organise une conférence de presse au cours de laquelle il présentera son interpellation des candidats à l’élection législative, le lundi 4 juin 2012 18h, au « Miyanis », 132 Boulevard de Ménilmontant, à Paris 20e (Métro Ménilmontant).
Collectif « Pas en notre nom »
Pour la défense des souverainetés nationales
Contre les guerres d’occupation et les ingérences étrangères
pasennotrenom.org, contact@pasennotrenom.org