Mitt Romney a désormais de fortes chances d’être le candidat des républicains pour l’élection générale.
Les trois victoires de Mitt Romney (Wisconsin, Maryland et Washington DC), le 2 avril dernier, ont sans doute mis fin à la bataille entre républicains, même si certains d’entre eux vont continuer dans les prochains primaires pour des raisons qu’ils sont seuls à comprendre. Normalement, ce serait pour mieux se positionner dans la prochaine administration en cas de victoire de Romney en novembre, mais après les âpres et plutôt vicieux échanges entre eux et Romney depuis le début de la campagne, ça semble hors de question. En gagnant la primaire la plus importante, au Wisconsin, il a démontré sa force parmi une population qu’il n’avait pas su gagner auparavant. Parmi les supporters du Tea Party, il était à égalité avec Rick Santorum, surtout chez ceux qui se considèrent très conservateurs ainsi que chez les évangélistes.
Ces trois victoires lui ont donné des gains substantiels en termes de délégués (il a gagné la majorité des 100 délégués en jeu dans ces trois Etats et, de l’avis général, ce jour marque le début de l’élection générale. Pour la première fois, le Président Obama a parlé nommément de M. Romney au cours d’un discours concernant le budget proposé par le député Paul Ryan (qui est peut-être l’homme que Romney pourrait choisir comme vice-président), budget que le Président a décrit comme du « social darwinism » (c’est-à-dire l’idée de la survie du plus fort appliquée à des sociétés en général, donc l’inégalité.)
Selon l’Associated Press (AP), M. Romney a maintenant 646 délégués, M. Santorum 272, Newt Gingrich 135 et Ron Paul 53. Il faut 1144 pour gagner la nomination républicaine en août.