De la rencontre fin octobre entre le président Ouattara et son allié Bédié n’a filtré que la décision de réorganiser le Conseil économique et social, qui devrait recevoir un nouveau président. L’actuel, un cadre du PDCI, parti de Bédié, étant immobilisé depuis de longs mois par la maladie, ce poste devrait être pourvu par un autre cadre de ce parti dans le cadre d’arrangements conclus dans l’entre-deux tours de la dernière présidentielle. Seulement, l’allié Bédié, secoué par sa base, exige bien plus que ce poste : il réclame une personnalité d’ethnie baoulé (majoritaire au PDCI) au poste de premier ministre. Les noms de l’ancien ministre de l’Économie et des Finances de Bédié, Niamien N’Goran (actuellement Inspecteur général d’État) et de l’actuel ministre d’État chargé des Affaires étrangères, Charles Koffi Diby, reviennent assez souvent. En cas de remaniement, le premier ministre actuel, qui jouit de la confiance de Ouattara, devrait partir pour le fameux Conseil économique et social, traditionnelle voie de garage pour has been de la vie politique locale.