Après avoir dénoncé la guerre « impérialiste » contre la Libye, le président vénézuélien Hugo Chavez craint maintenant pour la Syrie…
Après avoir dénoncé la guerre « impérialiste » contre la Libye, le président vénézuélien Hugo Chavez craint maintenant pour la Syrie, qui « pourrait connaître le même sort ». « C'est une agression impérialiste contre le peuple de Libye, et à présent il s'en prépare contre d'autres peuples, contre le peuple de Syrie, en violation de tous les codes éthiques, de la politique, du droit international et du bon sens minimum », a déclaré le président Chavez dans un discours à Cochabamba, en Bolivie. Le président vénézuélien, allié de la Syrie, de la Libye et…du Qatar (sic !), effectue une tournée sud-américaine qui l'a conduit en Argentine, en Uruguay, en Bolivie, et la Colombie. Hugo Chavez, qui ces derniers jours a apporté son soutien au président syrien Bachar al-Assad, a de nouveau dressé un parallèle entre les scénarios en Syrie en Libye, où selon lui l'intervention étrangère est motivée par le désir de « s'approprier la richesse de la Libye, le pétrole de la Libye, comme ils veulent les richesses de la Bolivie et du Venezuela ».
Hugo Chavez n’est pas à une contradiction près. En effet, c’est son « allié » le Qatar, un richissime émirat de pacotille qui a des liens étroits avec le Venezuela, qui sert, à travers sa chaîne Al-Jazeera (partenaire de teleSur, financée par le Venezuela) de cheval de Troie à cette croisade impérialiste. Le Qatar, faut-il le rappeler, est le seul pays arabe à
avoir reconnu le Conseil national de transition en Libye, emboitant le pas à la France de Sarkozy. Le Qatar abrite la plus grande base américaine dans la région, envoie des avions bombarder la Libye et se propose d’exploiter le pétrole libyen.