Selon le New York Times (1), la « fin des combats » en Irak, décrétée par Barack Obama, n’a en rien modifié le nombre et l’ampleur des interventions militaires étasuniennes sur le terrain.
Le 11 septembre, une opération dans une palmeraie près d’Al-Hadid (65 km au nord de Bagdad), dans la province de Diyala, a été comparée par le colonel Mark Mitchell, qui dirigeait les troupes « non combattantes » américaines, au… débarquement en Normandie. La bataille a mobilisé plus de 600 soldats gouvernementaux, une centaine de GI’s, et a duré deux jours. Les hélicoptères Apache et Kiowa, les mortiers et les mitrailleuses ne venant pas à bout des combattants de l’Armée islamique en Irak ou d’Al-Qaïda, des F-16 ont largué – pour la première fois depuis 2009 – deux bombes de 500 pounds (2).
Le 15 septembre, neuf civils ont été tués – dont deux femmes et trois enfants – par les Forces « non combattantes » américaines à Fallujah, au cours d’un raid nocturne contre des habitations censées abriter un dirigeant d’Al-Qaïda. Depuis début septembre, les Forces « non combattantes » sont intervenues également à Bassora, Mossoul, Bagdad et Kirkouk…
*(1) Spécial Ops and the « End of combat » in Iraq,
par Steven Lee Myers (NYT – 17/9/10).
*(2) 1 pound = 453,59 grammes.