L’organisation devait réaliserles États-Unis d’Afrique, stade ultime du développement économique et de l’intégration continentale. Malgré le chamboulement de 1999, elle a échoué, balayant les propositions trop audacieuses et se contentant d’un pouvoir multicéphale peu efficace. Cela peut-il changer ?
C’est une ironie de l’Histoire. En juillet 1999, les États africains décidaient de réformer leur maison commune, l’Organisation de l’unité africaine (OUA), de fond en comble. Deux mois plus tard, le Guide libyen, Mouammar Kadhafi, cheville ouvrière du nouveau mouvement panafricaniste, parvenait à convaincre ses pairs d’adopter la déclaration de Syrte (Libye), où ils étaient réunis, créant carrément une nouvelle organisation sur les cendres de la précédente : l’Union africaine (UA). Officiellement née en 2002 à Durban, en Afrique du Sud, l’UA n’est pas parvenue à réaliser les objectifs de développement économique et d’intégration continentale qui lui avaient été assignés. Résultat : cinq années à peine après son avènement, le besoin de réformer cette organisation réformée se faisait déjà sentir.
Retrouvez la suite de cet article dans notre numéro de mars 2017 d’Afrique Asie.
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