Une attaque à la roquette et au mortier sur le camp Liberty fait 5 morts et des dizaines de blessés.
Les observations et estimations techniques sur place montrent que l’attaque a été lancée d’une courte distance et du cœur d’une zone militaire sous le contrôle du gouvernement Maliki avec des mortiers et des roquettes de 107mm. Tout autour du camp d’un demi-km² de Liberty, sont postées diverses unités de l’armée et de la police irakiennes.
Les habitants de Liberty, leurs représentants et leurs avocats ont rappelé l’an dernier plus d’une centaine de fois à Martin Kobler et à d’autres autorités de l’ONU et du département d’Etat américain qu’entasser 3200 personnes dans un lieu restreint d’un demi-kilomètre était extrêmement dangereux. D’autant plus qu’en 27 ans, malgré les attaques répétées aériennes, au missile et au mortier lancées contre Achraf par le régime iranien et ses mercenaires en Iran, et même trois attaques au Scud B en 1994, 1999 et 2001, seule une personne avait été tuée.
Malheureusement, Martin Kobler n’a jamais eu d’autre but que l’évacuation au pas de charge d’Achraf à la demande de Maliki et du régime iranien et a fait fi de l’avis du HCR sur l’absence de conformité de Liberty aux normes, et en les falsifiant, en a inversé le contenu. Les familles des martyrs porteront plaintes à ce sujet devant une cour internationale de justice.
Pour protéger ces réfugiés de nouvelles attaques dans les nuits qui viennent, le Conseil de sécurité de l’ONU doit intervenir immédiatement et contraindre le gouvernement irakien à ramener les habitants de Liberty à Achraf.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 février 2013