L’Expression : Les loups sortent du bois
Convulsions. Ce sont les mêmes qui ricanent de l’existence de la «main de l’étranger» et de l’ennemi de l’intérieur. Que ce soit par ignorance crade ou par mensonge, le résultat est le même. Mais peu importe leurs contorsions ventrales, il suffit de s’en tenir aux faits. Depuis l’annonce de sa candidature par le président Abdelaziz Bouteflika, tous ceux qui étaient tapis dans l’ombre sont montés au créneau. Ils ont envahi les réseaux sociaux et déversent sans discontinuer leur venin pour empoisonner l’existence des Algériens. Du moins le croient-ils. Dans cette faune on trouve les appointés à des officines d’ici et de l’étranger, on trouve aussi des charlatans de la politique, des séduits et abandonnés du fauteuil, et comble de tout, même des leaders de formations politiques. «Il faut que nous adoptions le mouvement que vient de déclencher le peuple et le suivre dans son entreprise qui vise à faire déloger le régime en place» par ses propos, tenus à l’ouverture de la rencontre de l’opposition, mercredi dernier, Abdallah Djaballah livre, sans s’en rendre compte, toute la considération qu’il a de la classe politique dont il est lui-même membre. Ses propos peuvent se traduire par «nous ne sommes pas suivis par le peuple alors suivons-le». Il avait en tête les quelques regroupements dans la rue des contestataires qui sont venus s’ajouter, ces derniers jours, à ceux qui ont cours toute l’année pour des raisons diverses. Cette courbe à la hausse est liée à la prochaine élection présidentielle. Du même coup, Djaballah se dévalorise et n’hésite pas à jouer son pays à la roulette russe. Dans sa grande intelligence, il pensait se positionner dans le sens de l’appel anonyme pour une marche, hier vendredi, à la sortie des mosquées. Il commet la même erreur que le FIS et l’AIS qui, dans les années 90, se taisaient devant les crimes du GIA et partant s’en faisaient les complices. Et lorsqu’ils ont enfin compris qu’ils faisaient fausse route, ils se sont dépêchés de profiter des bienfaits de la concorde civile. Entre-temps il y a eu 200 000 morts. Djaballah est en retard de 30 ans. Comme l’officine qui a lancé l’appel anonyme en sous-estimant le niveau de conscience des Algériens. Les groupuscules qui se laissent entraîner ne pourront jamais faire basculer l’Algérie dans le chaos. Cependant, l’agitation entretenue a du bon. Elle incite les loups à sortir du bois. Ce qui les expose et les rend moins nuisibles!
Manifestations à Alger et dans plusieurs wilayas contre le 5ème mandat présidentiel
ALGER – Plusieurs centaines de citoyens, des jeunes pour la plupart, se sont rassemblés après la prière du vendredi à Alger et dans d’autres régions du pays pour appuyer des revendications d’ordre politique, a-t-on constaté sur place.
APS
Encadrés par un dispositif sécuritaire renforcé, les manifestants brandissaient des drapeaux et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « oui à la justice », « marche pacifique » et « changement et reformes ». Les manifestants ont également demandé au président sortant de renoncer à sa candidature à un nouveau mandat.
Les forces de sécurité ont bloqué tous les axes et rues adjacentes menant vers la Place du 1er Mai afin d’empêcher les manifestants d’y affluer en provenance des quartiers environnants.
Poursuivant leur marche pacifique, des manifestants ont emprunté la rue Hassiba Ben Bouali pour se rendre à la Grande Poste puis à la Place des Martyrs, marquant une halte devant le siège de l’Assemblée populaire nationale (APN) et du Conseil de la nation.
Mais au niveau de la Place des Martyrs, la situation semblait calme et les magasins ouverts avec une présence limitée des forces de sécurité.
A Kouba, sur les hauteurs d’Alger, des dizaines de jeunes se sont rassemblés au niveau du quartier de l’Appreval où ils ont été encadrés par les forces antiémeutes, alors que la situation était calme à El Harrach, Bach Djarrah, Hussein Dey et EL Madania où les citoyens vaquaient normalement à leurs occupations.
Dans le quartier populaire de Mohamed Belouizdad, des groupes disparates de jeunes ont tenté de joindre la Place du 1er Mai vers laquelle les routes et rues avaient été fermées.
Pour rappel, les marches et les manifestations sont interdites à Alger, en vertu d’un décret exécutif daté de juin 2001 interdisant tout rassemblement ou manifestation dans la Capitale.
Pacifiques, les manifestations marquent plusieurs wilayas
Des marches et des rassemblements similaires ont marqué d’autres wilayas, ont, par ailleurs, rapporté des correspondants de l’APS, sans signaler d’incidents. Dans l’Est du pays, à l’instar de Annaba, Constantine, Bejaia, Batna, et Oum El Bouaghi, des manifestants ont scandé les mêmes mots d’ordre.
Des wilayas du centre ont également vu des manifestations similaires qui se sont déroulées dans le calme. Le cas vaudrait pour Tizi-Ouzou, Bouira, Boumerdes et Tipasa.
Dans l’Ouest du pays, des centaines de citoyens sont sortis dans des marches pacifiques à Oran, Tiaret, Mostaganem et Relizane, pour exprimer leur opinion sur les élections présidentielles prochaines. Ces manifestations qui se sont déroulées dans le calme, n’ont enregistré aucun dépassement ou incident, a-t-on constaté.
Dans le Sud du pays, des rassemblements et des marches pacifiques ont été également organisées pour appeler au changement.
Des centaines de citoyens, de différents âges, sont sortis dans des rassemblements à Ouargla et Laghouat, et des marches à travers les artères principales des villes de Touggourt, Hassi-Messaoud, Adrar et El-Oued.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=VRbOsEm5vus
APS
L’Expression : https://www.lexpressiondz.com/edito/310465-les-loups-sortent-du-bois.html
Algérie patriotique : Marches à travers le pays : ceux qui espéraient un vendredi noir frustrés
Par Karim B.
Les marches organisées dans la capitale se déroulent dans un calme relatif. A la place du 1er-Mai, plusieurs centaines de citoyens se sont rassemblés et ont marché le long de la rue Hassiba Ben Bouali avant de se disperser sans incident notable, à l’instar de plusieurs dizaines d’autres rassemblés devant le palais du gouvernement. A la Grande-Poste, des heurts sans gravité sont signalés au moment où nous rédigeons ces lignes. Les forces de l’ordre ont dû faire usage de canons à eau et de bombes lacrymogènes pour empêcher les protestataires de marcher sur El-Mouradia, siège de la Présidence.
Les citoyens ont répondu à l’appel à des marches dans une dizaine d’autres wilayas, dont Béjaïa, Oran, Sétif, Mostaganem, Constantine, Ouargla, Annaba, Tébessa et Khenchela.
«Dirigée» par les démocrates, la marche d’Alger n’a pas été suivie par les islamistes comme cela avait été prévu, vu le choix du jour et de l’heure de la manifestation, soit à la sortie de la prière du vendredi. On s’interroge, à cet effet, sur les dessous de ce choix par ceux qui, à travers les réseaux sociaux, avaient appelé à occuper la rue pour dénoncer ce qu’ils qualifient de «mascarade électorale» après l’annonce du président Bouteflika de se porter candidat à sa propre succession en dépit de sa maladie.
La présence de membres du mouvement Mouwatana qui semblent avoir «pris les commandes» de la manifestation bien qu’il n’en soit pas l’initiateur, suscite des interrogations sur l’objectif de cette organisation qui semble ainsi vouloir pactiser avec les extrémistes du FIS dissous dont ils escomptaient une forte mobilisation. Par ailleurs, l’absence des islamistes à la manifestation est, elle aussi, sujette à de nombreuses interrogations, en ce sens que l’un des agitateurs les plus actifs sur les réseaux sociaux, en l’occurrence l’ancien numéro deux du FIS dissous, a multiplié les apparitions sur la Toile ces derniers jours pour ressasser son discours éculé.
Les islamistes n’ont-ils pas voulu s’afficher avec des «laïcs» refusant de leur servir d’alibi ou ont-ils préféré ne pas se montrer par crainte de voir leur image de «puissants mobilisateurs de la rue» écornée, au vu de l’indifférence affichée par la majorité des fidèles à ces appels à manifester ?
Quoi qu’il en soit, le bain de sang n’a pas eu lieu, au grand dam de ceux qui espéraient un vendredi noir pour mettre en œuvre leur diabolique plan de destruction de l’Algérie.
- B.
TSA : Ce ras-le-bol que Bouteflika et le pouvoir n’ont pas vu venir
ANALYSE. La contestation du cinquième mandat a pris une telle ampleur ce vendredi qu’il ne serait pas inopportun de parler dorénavant d’un avant et d’un après 22 février.
Par: Makhlouf Mehenni
C’est la première fois en presque vingt ans qu’une marche « politique » imposante est organisée dans les rues d’Alger et que les Algériens sortent simultanément dans plusieurs villes aux quatre coins du pays – nous avons compté au moins 30 manifestations à travers tout le pays – pour scander le même mot d’ordre.
Et quel mot d’ordre ! Dire non au maintien du président Bouteflika au pouvoir. Pour le régime, un tel scénario était impensable il y a seulement quelques semaines. Les prémices d’un soulèvement étaient visibles, depuis plusieurs années même, mais Bouteflika, ses soutiens et ses « stratèges », ont fini par se convaincre que le peuple ne se soulèvera pas pour des raisons autres qu’économiques.
C’est ainsi que l’achat de la paix sociale a été érigé en priorité pour le pouvoir qui a axé toute sa communication ces dernières années sur les « réalisations », les acquis sociaux, les logements livrés, le raccordement aux réseaux d’eau et d’énergie…
Purges au sein du régime
Les recettes du pétrole ne sont certes pas ce qu’elles étaient lors des trois premiers mandats, mais ce n’est pas encore la dèche. La planche à billets a permis d’ajourner les douloureuses réformes et aucune mesure antisociale n’a été prise par le gouvernement depuis la chute brutale des prix du brut fin 2014.
Pour le reste, le peuple n’a pas l’habitude d’être regardant, pensent-ils. Surtout que, en plus du pain, le pouvoir garantit la « stabilité » et la sécurité, l’autre cheval de bataille de la communication officielle depuis au moins la vague des printemps arabes.
Du reste, Bouteflika n’a jamais pris pour argent comptant les contestations qui s’élèvent en dehors du système. Pour lui, la seule opposition à sa personne ne peut venir que de l’intérieur du système, comme dans tout système autoritaire qui se respecte.
C’est ainsi qu’il s’est cru immunisé en procédant à des purges régulières au sein de l’administration, de la justice, des partis proches du pouvoir, de la police et surtout de l’armée qui a connu bien des changements ces dernières années, dont le plus retentissant demeure la mise à la retraite en 2015 du général Toufik, puissant patron jusqu’alors des services secrets.
Or, à voir la tournure prise par les événements, c’est ce qu’on peut appeler se tromper sur toute la ligne. Les imposantes marches de ce vendredi ont démontré que le peuple algérien ne soulève pas que pour réclamer du pain, que l’épouvantail du chaos à la syrienne ou à la libyenne ne fait plus d’effet, que la contestation, la vraie, ne peut venir que de la société et, surtout, que la jeunesse algérienne est mature, consciente et sait s’exprimer sans violence. C’est sans doute la grande leçon de ce 22 février.
Que fera Bouteflika ?
Que reste-t-il maintenant à faire pour le pouvoir ? Sans doute très peu de choses. De là à prédire un retrait de la candidature de Bouteflika, il y a un pas qu’on n’osera pas franchir. Lui qui a même songé dans les derniers mois de l’année passée à reporter l’élection pour s’assurer une « sortie honorable », ne consentira pas à accepter une telle fin. Le retrait est une carte que le président n’abattra pas avant d’avoir tenté de contenir la colère de la rue.
Hasard de calendrier, on est à la veille de la commémoration du double anniversaire de la création de l’UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures. Si son déplacement ce dimanche en Suisse pour raisons médicales ne l’empêche pas d’adresser son traditionnel message aux travailleurs, ce sera peut-être l’occasion pour Bouteflika de rattraper les ratés de sa lettre-programme du 10 février dans laquelle, par exemple, son état de santé, qui lui vaut toute cette contestation, a été à peine évoqué. Il pourrait s’en expliquer plus.
Aussi, il n’est pas trop tard pour Bouteflika de prendre un engagement qui manquait dans sa lettre-programme, celui de faire de ce cinquième mandat, le dernier. Dans son message du 10 février, il avait certes parlé de « devoir ultime », mais c’était une vague insinuation qui ne lui a pas évité des soupçons de briguer la présidence à vie.
Néanmoins, il n’y a que peu de chances de voir le président, dont l’envie de mourir au pouvoir est un secret de polichinelle, prendre un tel engagement qui lui serait opposable s’il est encore en vie à l’issue du mandat qu’il sollicite.
Il lui reste à se montrer plus explicite sur son projet de réformes, avec des engagements concrets et un calendrier précis. Des promesses d’ouverture concrètes pourraient aider à calmer les ardeurs des jeunes, même si ceux qui sont sortis ce vendredi dans la rue veulent un changement et non des « réformes ». Ils voudront aussi l’entendre prononcer ces promesses de vive voix. Cela, hélas, il ne pourra pas le faire. Et c’est là tout le problème…
https://www.tsa-algerie.com/ce-ras-le-bol-que-bouteflika-et-le-pouvoir-nont-pas-vu-venir/
Liberté : Le pouvoir, la rue et l’opposition
Une fois n’est pas coutume : l’élection présidentielle d’avril prochain a toutes les chances de ressembler aux précédentes en enregistrant un taux d’abstention record, mais la rue ne montre pas, à ce stade, cette indifférence qu’on lui connaît face aux scrutins dont elle sait l’issue d’avance. Cette fois encore, elle ne se fait pas d’illusions sur la crédibilité d’un processus électoral déjà entaché d’irrégularités et du traditionnel parti pris de l’administration dès l’étape de la collecte des signatures par les prétendants à la candidature. Cette fois, en effet, la rue se fait entendre sur les places publiques et se fait lire sur les réseaux sociaux : la “réélection” de Bouteflika est massivement rejetée, à tel point que ses “soutiens” savent, plus que jamais, qu’ils prêchent dans le désert. Mais, paradoxalement, le pouvoir et ses clientèles ne sont pas les seuls à devoir faire preuve d’ingéniosité face aux clameurs de la rue qui, pour l’heure, ne tendent pas à s’estomper. C’est plutôt l’opposition, dans toute sa diversité, qui s’en trouve interpellée, elle aussi plus que jamais. Car elle est sommée de capter le message délivré par ces clameurs citoyennes, d’en saisir la quintessence et de l’intégrer dans la construction d’une alternative politique. Mais avant cela et pour que cela soit possible, il convient de se mettre au diapason de cette dynamique de refus populaire afin d’en empêcher tout détournement et de l’épargner de tout dévoiement. Mais il ne s’agit pas de faire sien le rejet d’un 5e mandat pour le “Président sortant”, comme le fait M. Makri : appeler Bouteflika à retirer sa candidature n’est ni crédible, ni opérant, ni suffisant. Cela peut servir à faire bonne figure, mais cela n’ouvrirait pas la voie à la construction d’une alternative au système qui ne conçoit le prolongement du règne de Bouteflika que comme un instrument de sa survie. Si le pouvoir est face à la rue et semble incapable d’influer sur la tendance générale qui prévaut désormais au sein de la société, l’opposition est comme face à elle-même. Car c’est à elle aussi que s’adresse la rue. Jusqu’ici, elle dispose d’un avantage de taille qu’elle peut faire jouer : la rue n’a pas désespéré d’elle, quoi qu’on dise. Du moins, pas encore. N
https://www.liberte-algerie.com/editorial/le-pouvoir-la-rue-et-lopposition-5173
Le Quotidien d’Oran : Otages de fausses promesses
Par Mahdi Boukhalfa
L’élection présidentielle du 18 avril prochain a pris une tournure tout à fait étrange. Sinon comment interpréter ces appels à des marches contre le 5ème mandat maintenant ? Le timing de ces appels est-il opportun ? Pourquoi n’avoir pas appelé à des marches de protestation contre le 5ème mandat bien avant, au moment où les partis de la majorité présidentielle avaient annoncé leur candidat ? Mieux, est-on là face à des tentatives d’instrumentaliser la rue pour faire barrage, d’une autre manière, à un 5ème mandat que les partis de la majorité veulent faire passer comme une alternative inéluctable ? Des questions et peu de réponses, car la conjoncture politique actuelle est en train de prendre de la vitesse et une tournure qui sont, en réalité, autant de facteurs de rupture avec le discours politique ambiant.
Certes, les revendications citoyennes, quelles qu’elles soient, doivent se faire dans le calme et la raison et, surtout, qu’elles doivent se mettre à l’abri de toutes les tentatives de récupération. Dire «non» au 5ème mandat maintenant que la machine électorale s’est mise en branle, avec la révision des listes électorales, la mise sur pied de directions de campagne par les différents candidats et, plus que tout, que le pays s’est déjà mis en «mode électoral», peut devenir toxique pour un climat électoral jusqu’à présent dénué de toutes dérives politiciennes. D’autant que l’opposition a manifesté, à sa manière, son rejet de cette élection qui devrait, selon elle, introniser pour la 5ème fois le président Bouteflika et donc valider une «présidence à vie» pour le candidat de la majorité.
Le boycott de l’élection présidentielle, un appel du FFS et du RCD, est maintenant instrumentalisé par des marches contre le pouvoir et sa volonté d’imposer une autre mandature pour son candidat. Or, le plus énigmatique dans tout cela est que la plupart de ces marches, hormis celle de ce dimanche à l’appel du collectif Mouwatana, se tiennent sinon «spontanément», du moins à des appels anonymes à travers les réseaux sociaux. Il faut en convenir que ce n’est ni innocent, encore moins «spontané». La hantise, en fait, est que ces «marches spontanées» débordent sur des attitudes dangereuses pour la sécurité du pays et provoquent une espèce d’anarchie urbaine où les événements seront par la suite tout à fait incontrôlables. Sinon déboucher sur un cycle de protestation-répression absolument contre-productif autant pour la fragile démocratie dans le pays que la tenue dans des conditions politiques et sécuritaires apaisées de ce scrutin.
Bien sûr, bien des appétits politiques se cachent derrière ces marches de protestation contre le 5ème mandat. Par contre, la rue aura exprimé, à sa manière et jusqu’à présent par une expression démocratique jamais enregistrée jusque-là, ce qu’elle pense de cette élection. Et, le plus étonnant dans cette situation sociale et politique inédite dans notre pays, est que les partis de l’opposition en sont absolument étrangers, même si le probable candidat Ali Benflis a dit soutenir ces marches. Cependant, il faut se garder d’aller vers ce qui est excessif dans ce «coup de gueule» citoyen contre peut-être non pas vraiment le 5ème mandat mais ce qu’il représente comme impasse pour l’avenir d’une jeunesse toujours otage de fausse promesses électorales.