L’organisation terroriste a fait parvenir un message via la Mauritanie à l’attention du Maroc et des Occidentaux.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a nié toute implication dans l'attentat meurtrier du 28 avril à Marrakech, au Maroc, qui a fait 17 morts parmi lesquels 8 Français et une Suisse.
"Nous démentons toute relation avec cette explosion et affirmons n'être aucunement impliqués dans cette opération", assure la branche régionale du réseau islamiste dans un communiqué en arabe diffusé par une agence mauritanienne privée d'information en ligne, l'Agence Nouakchott Informations (ANI), qui a a régulièrement publié par le passé des communiqués ou des déclarations de membres d'Aqmi.
Le communiqué a été qualifié « d’authentique » par Matthieu Guidère, spécialiste des réseaux terroristes et professeur d’islamologie à l’université de Toulouse. L’attentat n’a toujours pas été revendiqué
La police marocaine a arrêté jeudi 5 mai trois Marocains, dont un est considéré comme le principal suspect et qui, selon le ministre marocain de l'Intérieur Taieb Cherkaoui, est "imprégné de l’idéologie jihadiste et a fait allégeance à Al-Qaïda".
L'homme âgé de 25 ans s'appellerait Adil El-Atmani et aurait tenté en vain à plusieurs reprises de rejoindre les commandos d’Al Qaïda à l’étranger, selon des sources sécuritaires marocaines.
AQMI, qui s'appelait Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien avant de faire allégeance à la nébuleuse de Ben Laden, détient en otages depuis la mi-septembre 2010 quatre Français enlevés dans le nord du Niger, ainsi qu'une Italienne enlevée en février dans le sud de l'Algérie.