Quand Hillary Clinton prend visiblement les Africains pour des cerveaux de seconde zone…
Hillary Clinton qui sait de quoi elle parle, a alerté les Africains contre le « néocolonialisme » en Afrique, « chinois » bien sûr . « Nous ne voulons pas voir un nouveau colonialisme en Afrique », a-t-elle déclaré à la télévision zambienne, lors de sa première étape d’un voyage de cinq jours sur le continent. « Lorsque les gens viennent en Afrique pour investir, nous voulons qu’ils travaillent bien mais aussi qu’ils fassent du bien », a-t-elle expliqué, « nous ne voulons pas qu’ils sabotent la bonne gouvernance en Afrique. » Sans aucun état d’âme et prenant, visiblement, les Africains pour des cerveaux de seconde zone, elle complète : « Nous avons vu, pendant l’ère coloniale, qu’il était facile de venir, de prendre les ressources naturelles, de payer les dirigeants sous la table et de partir. (…) Nous commençons à voir beaucoup de problèmes (en Chine) qui vont s’intensifier dans les dix prochaines années. Il y a plus de leçons à tirer des États-Unis et des démocraties ». Gageons qu’un tel niveau d’arrogance, qui, contrairement à l’objectif poursuivi, ne sert pas la politique africaine de l’administration Obama, n’aura pas convaincu les Africains, victimes de la politique criminelle des gouvernements américains successifs et de leurs alliés capitalistes sur le continent, de la crise alimentaire aux dérèglements climatiques, en passant par les opérations financées par la CIA et le pillage des matières premières. Quant à la Chine, Hillary Clinton semble, également, oublier que la Chine est le principal créancier des États-Unis dont la dette ne cesse d’augmenter.