« Les contes de Tinga Tinga », premier dessin animé 100 % africain, fête ses trois ans.
Trois ans après le lancement des contes de Tinga Tinga, en 2008, la productrice britannique Claudia Lloyd compte 52 épisodes de 11 minutes de son dessin animé. « Pourquoi les singes se balancent dans les arbres ? », « Pourquoi le rhinocéros charge ? », « Pourquoi le babouin a les fesses nues ? » sont quelques-uns des titres les plus populaires. L’approche artistique et la simplicité des thèmes abordés montrent que l’Afrique peut être racontée partout. Claudia Lloyd dit s’être inspiré d’une part des histoires traditionnelles d’animaux et d’autre part de l’art Tingatinga tanzanien. Elle a « flashé » sur ces visuels colorés en flânant dans les marchés du sud-est du continent.
Eveiller ses enfants en pensant à ceux des autres, c’est possible en suivant les aventures de « Tinga Tinga », premier dessin animé 100 % africain. Soixante personnes ont été formées et travaillent aujourd’hui à la production à Nairobi (Kenya). 50 % du chiffre d’affaire réalisé sont en partie réintégrés dans le programme de développement de l’alphabétisation en Afrique de l’Est mené par l’Association des contes de Tinga Tinga. Diffusé sur les chaînes de télévision Cbeebies en Angleterre, Playhouse Disney aux Etats-Unis, ABC en Australie, RTE Two en Irlande et France 5 en France, le dessin animé s’exporte dans le monde entier. Les contes sont aussi disponibles sur support papier : des albums à lire dès la naissance et jusqu’à 6 ans, ou plus !