Il est détenu pour avoir dévoilé au grand public, via WikiLeaks, la vérité sur les actions du gouvernement américain à l’étranger.
Le 17 décembre, Bradley Manning aura passé une seconde année dans une prison américaine. Des centaines d’amis et de supporters se rassembleront devant l’entrée principale de la prison de Fort Meade pour dénoncer le déni de justice dont il est victime : des mois d’isolement – sans papier, sans journaux, sans visites – sans procès. L’accusation ? Avoir dévoilé la vérité sur les actions américaines à l’étranger, de toute évidence publiée par WikiLeaks.
Dans une soi-disant démocratie, le public a le droit et le besoin de savoir ce que fait son gouvernement. Bradley est accusé d’avoir dit la vérité et risque la prison à vie ou même la mort. Si les accusations contre lui se révèlent exacte, c'est-à-dire s’il a aidé à rendre publiques des informations sur la corruption et les crimes de guerre de l’Amérique, il est un « whistle-blower » qui mérite tout notre soutien pour qu’il soit libéré. Son procès est programmé pour le vendredi, 16 décembre à Fort Meade, près de Washington.