Né le 25 février 1949 à Beyrouth, Amin Maalouf a consacré son œuvre au rapprochement des civilisations d’Orient et d’Occident.
Les "immortels" seraient-ils versatiles ? A moins qu'ils ne se soient finalement rendus compte qu'ils passaient, depuis près de sept ans, à côté d'un écrivain majeur, symbole de toute une génération. Amin Maalouf a été élu dès le premier tour au fauteuil de Claude Lévi-Strauss, l'anthropologue mort en 2009. Sa première candidature avait été présentée en 2004 et, à cette époque, seize de ses futurs confrères avaient marqué leur refus catégorique. On ne peut que se réjouir que la raison l'ait finalement emportée sur le partisianisme. Il est le second écrivain avec une double culture, orientale et française, après Assia Djebar, à s'asseoir sous la coupole.
Né le 25 février 1949 à Beyrouth, Amin Maalouf a d'abord été journaliste dans le quotidien libanais An-Nahar. Pendant la guerre civile, il est contraint à l'exil et arrive en France en 1976. Son premier livre, Les Croisades vues par les Arabes, parait en 1983. C'est un ouvrage historique. Rien à voir avec son premier roman, qui va immédiatement rencontrer son public : Léon l'Africain, publié en 1986, est en effet un succès immédiat. En 1993, Maalouf obtient le prix Goncourt pour Le Rocher de Tanios, qui raconte le Liban des années 1830.
L'oeuvre d'Amin Maalouf est riche et trés variée : il a même écrit des livrets d'opéra et l'un de ses romans a été adapté en bande dessinée. Son dernier livre, Le Dérèglement du monde, s'attaque au communautarisme.