Le vice-président égyptien, fraîchement nommé par le Raïs, n’est pas un inconnu.
Omar Suleiman, nommé vice-président par Hosni Moubarak après la dissolution du gouvernement égyptien, n’est pas un inconnu. Ceux qui se sont intéressés au sort des terroristes présumés transférés en Egypte, le savent. C’est un homme qui a ses entrées à Washington. Depuis 1993, il a été le principal intermédiaire entre les États-Unis, le président et le chef des services de renseignement égyptiens. Il fut l’interlocuteur direct de la CIA pour les transferts de terroristes présumés, interrogés ensuite en Egypte, et torturés la plupart du temps. Tel est l’homme qui pourrait servir d’alternative au fils du Raïs, Gamal Moubarak, dans la succession présidentielle, pour donner une image de « changement » en Égypte.