Les Sud-Africains ont publiquement exprimé leur soutien sans réserve à la candidature de la Palestine aux Nations unies.
L’Afrique du Sud a accusé le Conseil de sécurité des Nations unies – dont il est membre non-permanent – de « paralysie par inaction » concernant la résolution de la question palestinienne, alors qu’il « agit à toute vitesse dès qu’il s’agit du Printemps arabe ». Dans une déclaration rendue publique le 25 octobre, le gouvernement sud-africain « souhaite accueillir la Palestine dans les meilleurs délais comme 194ème membre des Nations unies. […] L’Afrique du sud tient à réaffirmer sa conviction : la Palestine est un État, la Palestine est un État pacifique, la Palestine veut et peut assumer ses obligations par rapport à la Charte des Nations unies. » Cependant, elle soutient aussi la proposition de nouveaux pourparlers de paix dans le cadre du « quartet » composé des États-Unis, des Nations unies, de l’Union européenne et de la Russie. En même temps, elle condamne fortement Israël pour le programme de constructions de 1100 maisons dans les territoires occupés. Malgré l’ovation faite à Mahmoud Abbas par les représentants des États membres à l’Assemblée générale de l’ONU, en septembre dernier, les quinze membres permanents du Conseil de sécurité ont transféré la demande à un comité spécial qui devra décider. Les États-Unis et Israël, on le sait, s’opposent fortement à la demande palestinienne. Ils considèrent, répètent-ils à l’envi, que seuls des négociations directes entre les deux parties peuvent aboutir à la création d’un État palestinien. La demande nécessite l’approbation de neuf membres du Conseil de sécurité, mais, quoi qu’il arrive, les États-Unis ont déjà annoncé qu’ils utiliseraient leur droit de veto pour s’y opposer.