Le Conseil de sécurité des Nations unies n’est pas unanime sur le vote d’une résolution.
Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l'OTAN, a réaffirmé que l'organisation militaire atlantique veut une "résolution claire" des Nations Unies l'autorisant à intervenir en Libye.
M. Rasmussen a fait cette déclaration à la suite d'une réunion de l'OTAN à Bruxelles pour faire le point sur la situation en Libye, theâtre depuis trois semaines d'un soulèvement populaire contre le régime de Kadhafi.
"La résolution actuelle sur la Libye ne nous autorise pas à intervenir dans ce pays", a-t-il souligné, en déclinant les trois conditions posées par l'OTAN pour agir militairement en Libye: "établir la nécessité d'une intervention, une base juridique claire des Nations Unies et le soutien des pays de la région", c'est-à-dire les pays de la Ligue arabe et de l'Union africaine.
En attendant, l'OTAN a décidé de renforcer son contrôle vers les côtes libyennes pour empêcher l'arrivée d'armes et veut renforcer son action humanitaire en faveur des victimes civiles dans le pays.
Parmi les cinq membres du Conseil de sécurité qui ont le droit de véto, la Russie et la Chine refusent catégoriquement toute intervention en Libye.